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    4 h

Photo du rédacteurCoach Mariam Bennouna

Entissar Gharbi, une artiste peintre Marocaine, qui voit le succès grâce à sa maladie de Parkinson!

Bonjour à toutes et à tous,

C’est un plaisir pour moi de vous présenter une personne que le hasard a mis sur mon chemin récemment. C’est une dame avec qui je partage beaucoup de points en commun, notamment, la persévérance et la maladie de Parkinson. Son histoire est une preuve vivante que le Parkinson est certes une maladie chronique, mais, on peut toujours en tirer quelque chose de positif !



Il s’agit de Mme Entissar Gharbi, une artiste peintre Marocaine, qui a la capacité de transcrire ses rêves sur une toile comme elle le dit de ses propres mots ‘’Mon art reflète mes rêves et mes souvenirs’’. Et le résultat est époustouflant !


Aujourd’hui la soixantaine a peine dépassée, Entissar est atteinte de la maladie de Parkinson depuis au moins 20 ans mais n'a été diagnostiquée qu'en 2013. Apres son diagnostic, elle dit avoir tout remis tout en question puisque c'était un véritable choc pour elle.

Elle voyait toute sa vie qui allait être impactée. Voici comment elle a vécu cette période et comment elle a pu accepter sa maladie et en profiter pour devenir artiste. Je la cite :



“Dans un premier temps j'avais juste envie de me cacher et ne plus apparaître nulle part. Au tout début, j'arrivais à maîtriser les tremblements ainsi que tous les autres symptômes, sans douter qu’un jour, ça allait m'aider à poursuivre mon chemin dans la vie, et surtout un élan vers la peinture.

J'avais sur mon bureau un calendrier illustré de beaux tableaux que j'ai commencé à regarder d'une façon différente en me disant c'est beau et en même temps ce n'est pas sorcier et directement j'ai été prendre le nécessaire pour peindre.



Je me suis mise devant la toile avec des pinceaux imbibés de peinture de couleurs vives et primaires. Je laissai ma main placer des formes et des couleurs exprimant ainsi toutes les idées qui me viennent à l'esprit de façon brute. C'est ce qu'on appelle l'Art Naïf !


Ce qui est extraordinaire, c'est que quand je finissais un tableau, je reculais pour le voir. Le tableau commence à me parler, à me rappeler un lieu que je fréquentais, à me rappeler des personnes très chères à mon cœur ou bien des scènes vécues à un moment ou un autre de ma vie.


Après avoir réalisé une vingtaine de tableaux, j'ai eu un blocage et n'arrivais plus à utiliser le même type d'art, malgré le fait d’être toujours attirée par la toile. Alors j'ai dû changer de style et suis passée à l'Art Abstrait qui m'offrait plus d'espace pour m'exprimer.





Après réflexion, je suis arrivée à la conclusion que :

  • Au début j’avais besoin d’exprimer mon ressenti par rapport à la maladie de Parkinson. Et c’est ce qui m’a permis d’accepter mon diagnostic avec résilience.

  • Par la suite, j'ai tellement apprécié d'être devant une toile à explorer ma créativité, que j'avais l'impression que je suis dans un autre monde. Cela m’a permis d’oublier mes symptômes et les contraintes qu’ils me posent au quotidien.


Actuellement, j'ai réalisé une centaine de tableaux, qui ont eu beaucoup de succès lors d’une exposition. Un succès dont je n'ai jamais rêvé auparavant, et ça c'est mon parkinson qui me l'a offert !''.






Vous pouvez découvrir tous les tableaux de Entissar Gharbi sur Facebook et Instagram en cliquant sur les liens suivants : https://www.instagram.com/entissarharbi/ https://www.facebook.com/entissar.gharbi



Si vous souhaitez partager aussi avec nous votre histoire avec le Parkinson, veuillez me contacter en cliquant sur le bouton ci-dessous.

A bientôt,





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